Au moment où Jésus parcourt le pays, il attire à lui
beaucoup de monde.
Où veut-il en venir au juste?
Est-il une force croissante qui va bientôt causer des
ennuis à l’empereur César? Ou bien est-il favorable à
César et alors son royaume est une menace pour
l’autorité du Temple et les pharisiens. On lui tend
alors un piège avec la pièce de monnaie de César.
Sa réponse d’alors, on l’entend encore aujourd’hui:
« Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui
est à Dieu ».
Le pouvoir temporel, le pouvoir de nos gouvernants, est-il
mis en danger par le pouvoir de notre Église?
Nos gouvernements ne font pas toujours comme ma foi me
propose. Est-ce que je vais rejeter toute autorité
gouvernementale? Le gouvernement est-il un monde où ma
foi n’a rien à dire? Ou encore, pour garder ma foi, mes
convictions religieuses, dois-je m’objecter à tout
pouvoir politique?
Concrètement, dois-je payer des impôts qui vont servir à
l’avortement dans nos hôpitaux, ou à la guerre à
l’étranger?
Jésus répond: « Rendez à César ce qui est à César, et à
Dieu ce qui est à Dieu ».
Payez vos taxes, payez vos impôts, payez votre TPS. Mais ce
faisant, en servant les intérêts du monde, vous,
n’oubliez pas de vivre en vrais disciples de l'Évangile.
Si
le monde est malhonnête, vous, soyez honnêtes. Si le
monde est menteur, vous, soyez fermes dans la vérité. Si
le monde est croche, vous, soyez droits en tout. Rendez
à Dieu ce qui est à Dieu. C’est la contrepartie du
« Rendez à César ».
Rendre à César nous déçoit souvent. Même si César abuse de
la confiance qu’on lui fait et du pouvoir qu’on lui
confie, rendez quand même ce qui lui revient.
Cependant, cependant, le chrétien doit continuer
d’annoncer l’Évangile par sa vie. Ainsi il rendra à Dieu
ce qui revient à Dieu. Jésus souligne que c’est là
l’important. |