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Si je vous racontais Saint-Fabien...
Comme
toutes les paroisses, Saint-Fabien commence petitement. D'abord une
desserte de Saint-Donat, avec des chemins boueux car pas encore pavés,
et l'énorme rue Sherbrooke à traverser, effrayante pour les enfants.
Qu'à cela ne tienne, des paroissiens se retroussent les manches et font
pression sur le Diocèse. En avril 1962, un curé, Paul Pépin, mais pas
d'église : le culte dans le gymnase de l'école (car en ces temps-là la
Commission Scolaire de Montréal n'avait pas à craindre de donner un
coup de pouce à la religion). Pas de presbytère non plus, le curé est
logé dans un bungalow. Des plans s'élaborent, un terrain est acheté,
une bâtisse est érigée et on commence à dire la messe « chez
nous » en même temps qu'on commence à payer l'hypothèque, tâche
qui s'achève en 1985.
Le milieu des
années '60, conséquence du « baby boom », c'est plein de
jeunes familles tout autour : faut amuser tout ce petit monde, et
permettre aux grands de socialiser. On ne perd pas de temps, et le
Service des Loisirs Saint-Fabien obtient sa charte dès 1963 :
quilles, hockey, danses, ski, soirées de danse folklorique. Le
mouvement Scout s'implante trois ou quatre ans plus tard,
immédiatement suivi de l'Âge d'Or. Le curé Pépin n'est pas en
reste : il a du cœur au ventre et il voit grand. Avec ses vicaires
et son pouvoir de persuasion, il ne manque pas de bras ni de
bénévoles pour s'occuper des loisirs, des bonnes œuvres (comme on
disait alors), de la mise en valeur de l'église toute neuve. Les
écoles poussent, les activités offertes se multiplient, les gens
plongent leurs racines dans la paroisse et s'y attachent fermement.
C'est aussi
le temps où le Diocèse « invente » les Conseils de Pastorale
Paroissiale, les CPP; alors nous avons le nôtre très rapidement.
Cette forme de consultation des fidèles était novatrice et on disait
alors que « Le CPP est l’oreille et les yeux du pasteur. » Activité
missionnaire, comptoir de vêtements, il y a beaucoup de vie dans la
paroisse, car des personnes de tous âges sont impliquées et
solidaires, gage du succès, peu importe l'organisme dont ils font
partie. Mais après 18 ans en poste, la paroisse doit souhaiter bonne
chance à son cher curé Pépin. Avec lui se ferme un chapitre crucial,
la construction du tissu social de la paroisse, alors que tout le
monde était jeune et plein d'énergie.
Septembre
1980 : oh là là! Quel changement... D'un curé énergique et
traditionnel, on passe à un curé encore plus énergique, mais pas du
tout dans le moule courant. L'abbé Jean Ravary arrive comme une
tornade, avec toute son équipe (quasiment son fan-club) de
« charismatiques ». Jean Ravary est animé d'une grande dévotion
envers l’Esprit-Saint; pour répandre cette ferveur, et surtout à
cause de son incroyable talent de rassembleur de grande foule, il
n’hésite pas à accueillir dans l’église des croyants de toutes les
parties de la ville et même de l’extérieur de Montréal. Alors,
forcément, certains habitués se tassent, ne se reconnaissant plus
tellement dans cette approche moins traditionnelle; conscients que
l'Esprit agit de différentes manières, les anciens bénévoles ont
préféré laisser agir ces forces neuves. Quitte à reprendre le boulot
quand celles-ci s'en iront, quelques années après.
Mais
l'intense vie religieuse et sociale continue : chorale réputée,
éducation de la foi des adultes, activités de financement des
loisirs. Le charisme de Jean pour la prédication le rend populaire
non seulement dans notre paroisse mais dans les autres lieux de
culte, même en dehors du Québec. L’abbé Ravary n’a pas besoin de
beaucoup de préparation pour animer avec brio les célébrations de
première communion ou autres que les responsables de pastorale ont
mis du temps à coucher sur papier. De plus, notre curé adore se
déguiser, et nous pouvons apprécier son talent de comédien, autant
lors des carnavals que lorsque nous sélectionnons des mannequins
d’un jour pour nos parades de modes, auxquelles il participe pour
présenter des vêtements de toutes sortes, provoquant le fou rire et
les acclamations de son auditoire. En dehors des célébrations
eucharistiques, il aime se mêler aux paroissiens qui eux aussi se
font un plaisir de l’accueillir pour un repas.
Pendant son
mandat dans notre paroisse, Jean Ravary nous transmet son goût de la
fête, car pour lui, toutes les occasions sont importantes et dignes
d'être soulignées en célébrant. Donc, durant ces huit ans, la
paroisse vit à toute vitesse dans un tourbillon où la participation
des jeunes et moins jeunes est étonnante, mais essoufflant.
En 1988, le
Diocèse nous envoie un curé dont le talent est l'administration : le
spectacle est fini et il faut payer la facture. Jean-Guy Alain,
s.m.m., hérite d'une paroisse qui se cherche et où le paysage a
changé considérablement; le dynamisme n'est plus au rendez-vous,
tant socialement que pastoralement. Eh oui, les familles ont grandi
et les enfants qui peuplaient les loisirs sont ailleurs, avec leur
propre petite famille, tandis que les pionniers s'installent les uns
après les autres dans leur rôle de grands-parents. Alors, petit à
petit, le tissu social s'étiole : fini le carnaval, oublié le bazar,
adieu les Scouts, exit les Loisirs (qui sont désormais chapeautés
par la Ville). Le seul groupe en croissance, c'est l'Âge d'Or, et
plutôt qu'une ligue de hockey, c'est un Comité de pastorale des
malades qui voit le jour.
C'est aussi
une époque de questionnement devant les difficultés de l'Église : le
dernier vicaire part en 1992. L'année suivante, le curé Alain met
sur pied un groupe appelé Recherche-Action pour réfléchir sur
l'avenir de la paroisse. Saint-Fabien participe activement au Synode
de Montréal, qui se pose à peu près les mêmes questions à plus
grande échelle. Mais la réalité fondamentale, c'est que notre
quartier est maintenant un des plus âgé de toute la ville : les
bonnes racines sociales plantées en 1965 ont su retenir les gens, et
ça nous joue un tour : comme il n'y a pas de maisons à vendre, il
n'y a pas d'arrivée de forces neuves. Au tournant du millénaire, on
dirait que la paroisse a pris un coup de vieux, prématurément.
En octobre
2000, on doit se séparer de notre curé et dire adieu à ses belles
homélies concises et concrètes. Deux prêtres passeront rapidement,
deux curés qui ont tout de même fait avancer la communauté. C'est
d'abord l'arrivée de Gilles McDuff, qui profite de deux atouts
importants pour l'aider à prendre les rênes : des finances retapées,
et l'aide des membres de nombreuses communautés religieuses (Filles
de la Sagesse, Sœurs de la Providence, Sœurs de Notre Dame du Saint
Rosaire, Sœurs Grises. les Pères Montfortains). C'est un bon
moment pour la paroisse : remise sur pied du CPP, remontée perceptible dans la
fréquentation, l'étude Viabilité-Vitalité-Coresponsabilité,
réfection du toit, revitalisation de la chorale par la présence
d'Alexandre Sylvestre (un baryton-basse de grand calibre qui ne
s'est fait que des amis). Mais ça ne dure pas, car la santé du curé
McDuff lui donne bientôt des inquiétudes qui se mueront en verdict
fatidique, et il choisira d'aller combattre le cancer au repos,
après quatre ans chez nous.
En septembre
2004, c'est au tour de l'abbé Yvon Marcoux de guider la communauté
de Saint-Fabien durant les quelques années avant sa retraite.
Administrateur depuis toujours, il fait ses débuts comme pasteur
dans une paroisse. Il sait s'entourer de deux aides précieuses
(secrétariat et agente de pastorale). Durant son mandat, les Scouts
reviennent s'installer chez nous.
Le 1er
septembre 2007, le Père Lionel DesGroseillers, déjà curé de la
paroisse voisine Marie-Reine-des-Cœurs, accepte à 75 ans la
responsabilité d’une deuxième paroisse, la nôtre. Avec une bonne
équipe, et avec la grande bonne volonté dont font preuve les gens
impliqués dans les deux paroisses, les difficultés du partage
s'aplanissent et les relations entre les deux paroisses se font de
plus en plus étroites : collaboration des CPP et des comités de
liturgie, répartition des célébrations lors des moments forts, mise
en commun de ressources comme le maître de chorale, l'organiste et
le webmestre (car la Communauté chrétienne de Saint-Fabien a depuis
peu pignon sur rue dans l'Internet).
Une des
forces du Père DesGroseillers, c'est sa capacité à rendre concrètes
et actuelles l'homélie et la présentation des offrandes : il sait
trouver une façon de transposer le message évangélique en mots et en
situations des années 2000, pour qu'on éprouve en nous-mêmes la
prière ou le texte qui est proclamé. Le Père DesGroseillers crée un
pont entre la paroisse et GEMO, un organisme communautaire du
quartier (Groupe d'Entraide de Mercier-Ouest).
En 2011, le
Père DesGroseillers voit venir l'occasions parfaite de ravigoter la
communauté : le 50e
anniversaire de la fondation de la paroisse Saint-Fabien, constituée le
26 avril 1962. Vous pouvez lire, ci-dessous, le détail de
l'organisation et du déroulement de ce feu d'artifice d'activités, dont
la paroisse est très fière et qui a laissé un héritage fructueux.Mais il n'y a pas que du posiitif, car c'est durant cette période que l'histoire d'amour entre notre paroisse et son curé
est brutalement interrompue. Le cœur du Père Lionel flanche et il
nous quitte en décembre 2012. Les Pères Montfortains, qui nous
avaient prêté cet homme d'exception, assurent la transition jusqu'à
l'arrivée du prêtre-administrateur nommé par le Diocèse : l'abbé
Jean-Louis Nvougbia.
En très peu
de temps, celui-ci fait sa marque, règle des problèmes épineux, sait
se faire apprécier et s'installe tant dans la paroisse que dans nos
cœurs. Malheureusement pour nous, il s'était également trop bien
installé dans le cœur des membres de son ancienne paroisse, qui le
réclament à grands cris. Ce qui fait qu'en septembre 2013, nous
avons notre troisième curé en moins d'un an; c'est donc avec l'abbé
Jacques Dorélien au gouvernail que s'écriront les prochaines pages
de l'histoire de Saint-Fabien.
Dès
la mi-janvier 2013, il nous est agréable d’accueillir notre nouveau
pasteur, l’abbé Jean-Louis Nvougbia, un Congolais né à Brazzaville qui
fait partie du diocèse de Montréal depuis une dizaine d'années.
Réceptif, accueillant, démontrant une grande capacité d’écoute et un
grand sens de la justice et de l’importance de l’engagement, il a su
faire rapidement sa marque, régler des problèmes épineux et s'installer
dans nos cœurs. Nous aurions bien souhaité le conserver avec nous
longtemps, mais le diocèse décide de le réaffecter à son ancienne
paroisse. Merci pour ce que tu as fait avec et pour les paroissiens de
Saint-Fabien.
Ce sera donc l'abbé Jacques Dorélien, Haïtien de naissance ayant
toujours vécu au Québec, qui viendra faire chez nous ses premières
armes comme responsable de paroisses. Tout de suite, il se fait
remarquer par la vigueur de son action pour rassembler la jeunesse, et
les divers comités unissent leurs efforts pour lui faciliter la tâche.
Nous lui souhaitons de continuer de se sentir heureux de travailler
avec les responsables des comités et les paroissiens puisqu'à l'automne
2014, un plein mandat de curé de Saint-Fabien et de
Marie-Reine-des-Cœurs lui est confié.
Le Jubilé de Saint-Fabien
Une paroisse
fondée en 1962 devient cinquantenaire en 2012 : ça, c'est un
évènement à souligner. Au début 2011, un comité s'attaque à la
préparation du Jubilé dont le thème sera le rassemblement et
l'ouverture de la communauté. Mettant sa confiance dans la
Providence, le Comité décide qu'on ne s'inquiètera pas pour les
finances et qu'on va fêter en grand! Et comme on n'est pas jaloux de
notre plaisir, les membres de notre paroisse siamoise,
Marie-Reine-des-Cœurs sont systématiquement invités.
Treize mois
et 26 rencontres préparatoires plus tard, le feu d'artifice
commence, avec une messe d'ouverture et la plantation d'un érable,
symbole de la vie qui anime la paroisse. Quelques jours après cette
action somme toute quasi-protocolaire et prévisible, les paroissiens
sont conviés à un Concert Lyrique, où figurent en bonne place notre
chef de chorale, Sébastien Ouellet et notre organiste, Mme Suzanne
Masse.
Le 26 mai,
notre nouvel archevêque, Mgr Christian Lépine, préside à la messe
solennelle et au souper d'apparat, durant lequel nous rendons
témoignage aux fondateurs de la paroisse et aux belles réalisations
du passé. Bonne foule, belle ambiance, on voit que les fêtes sont
bien lancées.
Comme c'est
quasiment le début de l'été, on sort le Christ des murs de
l'église : le 10 juin, une messe en plein air sur la pelouse de
l'église pour la fête du Saint-Sacrement. Le Comité avait commandé
du beau temps, et la commande est bien remplie. L'autel installé sur
une estrade extérieure avec chorale et organiste, une belle foule de
paroissiens recueillis pour la procession de la Fête-Dieu, le
reposoir sobre mais efficace, des gens émerveillés le long du
parcours dans les petites rues de la paroisse, avec chants, prières
et litanies s'égrenant des haut-parleurs du véhicule accompagnateur.
La totale! Et on finit la journée avec un pique-nique sur le terrain
de l’église, où sont au rendez-vous animation, jeux, fraternisation
et chaleur humaine. Cette journée à saveur de rappel des traditions
suscite chez beaucoup de paroissiens une grande émotion.
Pour rester
sur le thème d'ouverture aux autres, on organise une journée de
corvée à l'Accueil Bonneau. Contrairement à ce qu'on pourrait
croire, le contact avec des gens beaucoup moins favorisés est très
positif. C'est court, mais c'est intense : tous ceux qui ont
retroussé leurs manches en reviennent emballés.
Le comité et
les paroissiens reprennent leur souffle durant l'été. Puis, la messe
du 26 août inaugure une autre grande journée de réjouissances pour
plus de 200 personnes : dégustation gratuite de blé d’Inde et de
« hot dogs » sur le terrain de l’église, tout pavoisé et
enguirlandé. Cette fois, la commande de météo favorable est plus que
remplie pour l'épluchette; mais le soleil qui plombe n'affecte pas
l'énergie des bénévoles qui se multiplient, tant était grand le
désir de tous de partager ce bel esprit communautaire. Une fois la
panse bien pleine, bon nombre d'irréductibles patientent, pour se
rafraîchir un peu et continuer à fraterniser en jouant au Bingo au
sous-sol de l’église. On commence à voir que nos célébrations font
tache d'huile et attirent non seulement les gens de
Marie-Reine-des-Cœurs, mais aussi bien des visages nouveaux.
(D'ailleurs, certaines jeunes frimousses ont fait leur gros possible
pour qu'il ne reste rien à manger!)
D'autres
activités mises sur pied pour souligner ce Jubilé : la soirée de
carte du 19 octobre et la messe-repas de clôture du 20 janvier 2013.
Entretemps, comme les paroissiens réclament encore plus d'activités,
le comité programme pour décembre, un dimanche après-midi de
« Chantons ensemble » qui met en vedette tous les paroissiens qui
ont le goût de chanter à pleine voix les cantiques traditionnels,
sous la baguette de Sébastien Ouellet. Du vrai beau plaisir, parce
qu'on se le fabrique au lieu d'écouter passivement.
Bilan : à
cause des multiples commandites, gratuités, ventes promotionnelles,
et malgré que les droits d'entrée (quand il y en avait) étaient
calculés au plus juste, les finances de la paroisse n'en ont
aucunement souffert et les quelques dollars de surplus ont même
laissé un goût de revenez-y. Côté humain, les paroissiens de
Saint-Fabien, qui avaient déjà un fort penchant pour la fête, sont
très fiers de cette réussite, de cette fraternisation et de cette
ouverture. Le Jubilé a ravivé le plaisir d'appartenance et le goût
d'en faire plus pour la paroisse, ce qui s'est traduit depuis par
une véritable renaissance du Club de l'Âge d'Or et la création d'un
comité permanent pour organiser diverses fêtes et célébrations à
Saint-Fabien et Marie-Reine-des-Cœurs.
Les événements du Jubilé (Photos et descriptions)
Eh oui! Cela fait 50 ans que la paroisse Saint-Fabien existe. On fête ça en
grand, sur le thème :
Le Seigneur et toi : notre a-venir!
Le comité organisateur met l’accent sur les activités extérieures,
celles qui nous font sortir des murs de l’église et des limites de la
communauté, car on n’est ni timides ni refermés sur nous–mêmes. Au
contraire, nous allons au–devant de l’Autre, et comme le Christ, on se
tient tout près des gens et on leur propose des occasions de se
rapprocher, de fraterniser, d’échanger de l’amour.
Alors voici le programme, qui est concentré entre avril et
juin, avec une reprise fin août jusqu’en janvier. Le super–stylo à menu déroulant du Jubilé donnait toutes ces dates,
mais pas grand chose de plus. Ici, dans cette page Web, on a la place
pour élaborer sur ce qui a été vécu lors de chaque activité, et vous
trouverez une courte description juste en–dessous de la liste.
Mar.
13 mars 2012 (1) : |
Grand
nettoyage de l'église durant le Temps du Carême |
Dim.
22 avril 2012 à 9 h 30 (2) : |
Messe
de lancement du Jubilé |
Dim.
22 avril 2012 à 11 h (3)
: |
Plantation
d'un arbre mémorial |
Ven.
27 avril 2012 à 19 h 30 (4) : |
Soirée
Lyrique à l'église |
15,
22 et 29 mai et 5 juin 2012 (5)
: |
Soupers-ciné-échange
(voir note) |
Sam.
26 mai 2012 à 18 h 30 (6)
: |
Souper-témoignage
au sous-sol |
Dim.
10 juin 2012 à 9 h 30 (7) : |
Procession
de la Fête Dieu avec reposoir chez MRL |
Dim.
10 juin 2012 à 10 h : |
Messe
en plein air sur le terrain de l'église |
Dim.
10 juin 2012 à 11 h : |
Pique-nique
communautaire et jeux pour tous |
Au
cours du mois de juin 2012 (8)
: |
Journée
de corvée
|
Dim.
26 août 2012 vers 11 h 30 (9) : |
Épluchette
de blé d'inde |
Dim.
26 août 2012 vers 13 h : |
Grand
bingo |
Ven.
19 octobre 2012 en soirée (10)
: |
Soirée
de cartes |
Dim.
18 novembre 2012 à 13 h 30 (11)
: |
Bingo
en rappel |
Dim.
2 décembre 2012 à 14 h (12)
: |
Chantons
Noël en chœur |
Dim.
20 janvier 2013 à 10 h (13) : |
Messe
de clôture du Jubilé |
(1)
C'est dans la joie, le mardi 13 mars, qu'un bon nombre de bénévoles ont
retroussé
leurs manches pour frotter partout dans l'église : nettoyer les bancs,
passer l'aspirateur là où on ne peut pas se rendre facilement, laver
les fenêtres qui sont normalement hors de portée. Yvette Poulin,
l'organisatrice de la journée, se déclare extrêmement satisfaite des
progrès réalisés : tout l'essentiel a été fait, et on a même pu
s'attaquer à certaines choses moins prioritaires. Voici les noms de
ceux qui
sont venus faire une véritable action de Carême, puisqu'elle préparait
aussi bien l'esprit que le lieu de rencontre.
Voici les noms des bénévoles qui ont prêté leur concours pour cette
journée réussie :
Monsieur
Albert Chrétien, Monsieur Honoré Dolbec, Madame Marie-Antoinette
Tremblay, Madame Yvette
Poulin, Monsieur Roger Audet, Madame
Marie-Anne Beaudry, Monsieur Georges Chevarie, Monsieur Léo Jolin,
Madame Monique Jolin, Madame Héléna Cormier, Monsieur
Denis Fréchette, Sœur Marie-Rose,
ddm, Madame Jeanne d'Arc
Roy, Monsieur Francis
Drolet, Monsieur Denis
Houle, Madame Mariette Audet, Monsieur Gilles
Desrochers et Monsieur Léo-Paul Bienvenu.
(2)
Messe inaugurale du Jubilé : c'est certain que nous commençons par
remercier le Seigneur pour cette paroisse fondée il y a 50 ans tout
juste! Notre vicaire épiscopal, M. Alain Faubert (représentant de
l'archevêque de
Montréal, Mgr Lépine) était particulièrement en forme comme président
de la célébration
et nous étions nombreux, paroissien(ne)s de Saint-Fabien et des
paroisses environnantes, à apprécier sa parole dynamique.
Célébration
Eucharistique présidée par l'auxiliaire Épiscopal,
L'Abbé Alain Faubert, en l'honneur de l'inauguration du
Jubilé |
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(3)
Tout de suite après la célébration, tous sortent dehors, même si le
temps est frisquet, pour planter un jeune érable. Une fois la pelle
trouvée, les cloches tues et le mot de circonstance prononcé par M. Luc
Vachon, de nombreuses personnes ont tenu à apporter leur aide, surtout
les plus jeunes membres de notre assemblée, qui n'ont eu de cesse de
pelleter, ratisser et répartir la terre jusqu'à la dernière motte. Le
punch (les punchs) qui a marqué l'événement était fraternel à souhait
et inaugurait bien cette année de réjouissances communautaire pour tous
les paroissiens et amis de Saint-Fabien.
Plantation d'un érable « Columna »
face à l'Église en l'honneur
du Jubilé |
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(4)
La
Soirée Lyrique a été à la hauteur des attentes du comité organisateur,
et a également comblé les 175 personnes qui y ont assisté : à titre de
directeur artistique, Monsieur Sébastien Ouellet, directeur de
notre chorale, avait élaboré un programme fort bien structuré, même
s'il a dû composer avec le désistement de Mme Huet pour raisons
médicales. Les voix de mesdames Ledoux, arrivée en renfort à la
dernière minute, et Monique Pagé, s'harmonisaient particulièrement bien
du haut du jubé. Le contenu musical était léger et d'accès facile pour
tous, et M. Ouellet nous a fait apprécier ses talents de comédien, dans
des pièces moins solenelles que celles que nous entendons durant les
célébrations.
Quelques photos choisies de la
soirée lyrique |
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(5)
Les soirées souper-ciné-discussion ont été éliminées du calendrier. À
l'origine, le comité organisateur voyait grand, mais faut accepter que
nous sommes limités dans ce que nous pouvons accomplir.
(6) Souper-rencontre
: la grosse affaire, lancée par une messe
solennelle présidée par notre archevêque, Monseigneur Lépine, que
beaucoup d'entre nous ont vu pour la première fois. Je dis beaucoup,
parce que un grand nombre des habitués de la messe du dimanche matin se
sont pointés à cette grande fête. Étaient-ils motivés par la curiosité,
ou par l'excellent souper
au sous–sol ? Sans doute un peu des deux, mais ce n'est pas important
de le savoir. Durant la soirée, on a fait la place aux anciens, aux
retrouvailles, aux autres cultures avec une prestation très appréciée
du groupe folklorique Arco Iris et on s'est laissé charmer par
l'animateur de la soirée. Une très belle atmosphère, de la joie et de
l'harmonie, exactement ce que le comité organisateur souhaitait
obtenir durant cette fête pour souligner ce qui s'est fait de beau et
de bien à Saint-Fabien durant les cinquante dernières années.
(7)
La Fête du Saint-Sacrement; en juin, nous avons commandé (et reçu) du
très beau temps pour renouer avec une tradition qui nous permet de
sortir notre Foi des murs de l’église par une procession avec reposoir,
qui complète une messe en plein air. L'autel installé sur une estrade
extérieure avec chorale et organiste,
une belle foule de paroissiens recueillis en cortège, le reposoir sobre
mais efficace, des gens émerveillés le long du parcours, avec chants,
prières et litanies sortant des haut-parleurs du véhicule
accompagnateur. La totale! Puis, on a déballé les lunchs, les
pique-niques, les jeux : la gazon de l'église n'a jamais si bien été
utilisé!
Dimanche du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du
Christ (2012)
Célébration de la Fête
Dieu en plein air et procession dans les rues |
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(8)
Journée de corvée : notre printemps s'est achevé avec cette activité
qui nous fait vraiment sortir des limites de notre paroisse. Ceux et
celles qui ont retroussé leurs manches pour servir les sans-abri à
l'Accueil Bonneau en sont ressortis emballés, et animés du goût de
refaire l'expérience.
(9)De
la journée d'épluchette et de bingo, on peut être fiers! Très fiers,
même. Pas juste parce que les organisateurs y ont mis énormément
d'effort, mais aussi parce que les paroissiens, ceux de Saint-Fabien
comme ceux de Marie-Reine-des-Cœurs, s'y sont retrouvés pour jaser,
exactement comme on l'espérait. Donc, très forte participation,
écoulement total des hot-dogs et de près de 400 épis de maïs (certaines
jeunes frimousses ont fait leur gros possible pour qu'il ne reste
rien!). Et quand le soleil a été trop chaud, le bingo au sous-sol;
encore là, toutes les places étaient prises. Quelle belle
fraternisation. Alors, oui, merci aux gens qui ses sont offerts pour «
bénévoler », merci aux participants qui ont répondu à l'invitation
clamée à travers les paroisses, et merci à l'Esprit-Saint, qui doit
bien avoir quelque chose à voir avec le fait que la météo a toujours
été de notre bord en cette année de Jubilé.
(10) Partie
de carte : on n’est plus trop sûrs de la température, de nos
jours, mais en octobre, on sait que le soleil se couche bien tôt, et
qu’il fait plus frisquet en soirée. Alors entrons au sous-sol de
l’église
pour passer une veillée avec le meilleur ami des soirées sociales :
j’ai
nommé le paquet de cartes (ou le Scrabble, le Boggle, le Monopoly, etc)
. Faites–vous de nouvelles connaissances,
apprenez de
nouveaux jeux ou montez votre propre quatuor. Nous offrons le local,
vous apportez le plaisir, votre matériel et vos compagnons. Ce n'est
pas un tournoi compétitif, c'est une occasion de rencontre fraternelle
pour pas cher.
(11) Bingo en rappel : la fête du 26 août nous
a laissé une si bonne impression qu'on veut remettre ça! Pourquoi
pas une autre dose de fraternisation autour des feuilles de bingo?
(12) Chantons Noël en chœur : un concert de
Noël très différent. On ne vient pas entendre une ou des belles
voix, on vient chanter tous ensemble des airs qu'on aime depuis
qu'on est tout petit, dans notre église. Quoi de mieux pour se
mettre dans l'ambiance et égayer un dimanche après-midi de décembre?
(13) Clôture du Jubilé : enfin, en janvier
2013, lors de la fête de notre saint patron, Fabien, nous lui
offrirons un bouquet de reconnaissance, comme point final à notre
année de célébrations. Une tràs belle célébration eucharistique,
bien sûr, et un dernier repas ensemble. |