Le quatrième dimanche
du temps pascal est traditionnellement identifié comme
le dimanche du Bon Pasteur.
Jésus s’identifie,
dans cet évangile, au berger qui guide, accompagne et
protège. Il est alors la porte qui permet d’entrer dans
la bergerie pour prendre soin et être responsable des
siens.
Nous sommes les
brebis, en nous laissant accompagner par le Seigneur, en
acceptant de vivre selon les préceptes qu’Il nous
propose, et en partageant un même idéal de vie
évangélique.
Nous portons aussi la
responsabilité d’être des pasteurs pour celles et ceux
qui nous sont confiés peu importent les situations. Cela
se vit principalement comme parents, grands-parents et
éducateurs.
Les prêtres, diacres
et agentes de pastorale portent ce titre de pasteurs,
comme membres de l’équipe pastorale, puisque leur
mission est d’agir le mieux possible comme le bon
pasteur.
Ce dimanche, dans le
souci de l’interpellation au pastorat, est, partout dans
le monde, le dimanche des vocations spécialement de
celles orientées vers l’accompagnement du peuple de
Dieu.
Au Québec les
vocations à la vie religieuse ou sacerdotale, ainsi que
dans la vie consacrée, sont peu nombreuses.
Notre société ne
favorise pas la dimension spirituelle de la personne et
de ses institutions. Les familles prient généralement
moins pour la vocation d’une de leur fille ou de leur
fils. Les personnes s’engagent moins de façon permanente
y compris dans le mariage.
La prière est toujours
nécessaire mais elle possède une dimension spéciale en
ces jours puisque l’Église universelle présente la même
intention à notre Dieu.
Prions le Seigneur
d’envoyer des ouvriers et ouvrières pour porter
l’Évangile dans notre monde et bâtir Son Royaume. |